DE VOUS A ELLE EN PASSANT PAR MOI
Ne me dites pas que quand je l'ai quitté
Ca lui a fait de la peine
Non ne me dites pas que quand je l'ai quitté
C'était dans la haine
De vous à elle en passant par moi
Ca ne vous regarde pas (bis)
A l'ombre frêle des dimanches
Dans sa robe blanche
J'essuyais mes larmes sur mes manches
En regardant ses hanches
Je voulais déchirer ses bas, de vous à moi
Ne me dites pas que quand elle a pleuré
Ca m'a donné des remords
Non ne me dites pas que quand elle a pleuré
Je me croyais le plus fort
De vous à elle en passant par moi
Ca ne vous regarde pas (bis)
J'envoyais des fleurs d'amour intense
Aux couleurs immenses
Des yeux je frôlais ses insolences
A demi distance
Elle ne voulait pas enlever ses bas, de vous à moi
Ne me dites pas que quand je l'ai quitté
Ca lui a fait de la peine
Non ne me dîtes pas que quand je l'ai quitté
C'était dans la haine
De vous à elle en passant par moi
Les bouquets de fleurs et les lilas
Elle ne savait pas que c'était moi
De vous à elle en passant par moi
Elle ne me connaissait même pas
Parole et musique : Daniel Balavoine
© Editions musicales Paledi
La porte est close
Je voudrais sortir de l'enfer
La porte est close
Ma tête explose
Ils ont emmuré nos terres
Oh! ma tête explose
Ils m'ont demandé
Ce que je faisais là
Je leur ai expliqué
Que je venais pour toi
Alors au bout de leurs fusils
Ils m'ont ramené chez moi
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d 'aujourd'hui
Commençait vraiment le bon temps
Ref: C'était le treize août 1961
J'allais rue Bernauer
Je devais voir mon frère
Pour parler de liberté;
Je n'ai rien dit
Quand ils ont demandé; mon frère
Moi j'ai rien dit
M'ont interdit de retourner
Rue Bernauer
M'ont interdit
Ils nous ont raconté;
Que tu avais trahi
Que t'avais choisi
Le mauvais côté du pays
Qu'ils ne fallait rien regretter
Puisque nous, nous étions restés
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d'aujourd'hui
Tu n'étais plus leur enfant
Ref: C'était le treize aôut 1961
J'allais ...
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
J'ai reçu ta lettre
Et de ma fenêtre
Quand je les ai vu t'emmener
Ma tête s'est voûtée
Les pleures que j'avais sur les mains
S'essouflaient courant vers les tiens
Qui se refermaient derrière toi
En étouffant tout ce qui restait de ma voix
Des sentiments bâtards
A caresser le ciel
Ou encore à flirter les trottoirs
Me poussent vers Viertel
Pour essayer de te revoir
Pour ne pas bluffer mon espoir
Je me cogne la tête au mur
Et j'irrite mes larmes sures
Sur son armure
Et puis je serre les dents
Crois-moi, ne l'oublie pas, compte sur moi
Embrasse nos parents
Dis-leur que je suis leur enfant
Et de ma fenêtre
Je t'écris ma lettre
J'ai trop de mal à m'endormir
Et si mon sang dévire
C'est le fumée que je respire
Et qui me pousse à revenir
Du côté de Viertel
En espérant que tu passeras par le ciel
Et quand je me sens fort
Je parle aux miradors
Et si je sais qu'ils te surveillent
C'est qu'ils tuent mon sommeil
En m'empêchant de t'embrasser
En éclairant ce pauvre baiser
Que je t'envoie par courrier
De ce côté de BERLIN qu'ils t'ont enlevé
Il faut que je serre les dents
Crois-moi, pardonne-moi, si je ne viens pas
Embrasse nos parents
Crie-leur que je suis leur enfant.
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
Mon pauvre Gunther
Deux ans et trois mois
Que je ne peux plus
Te serrer dans mes bras
Et le chagrin me tutoie
Mon pauvre Gunther
Ne pleure pas pour tout ça
Je vais bientôt m'évader
Gunther
Vendredi tout sera prêt
Je sais d'autres ont déjà essayé
C'est vrai que beaucoup y sont restés
Mais moi je suis sûr de réussir
Et dans la moîteur des vodkas
Je te vois enfin sourire
Mon bien aimé frère
Je sais que j'ai un peu bu
Mais j'ai toujours ma raison
Bientôt je serai à la maison
Il faut pas t'en faire
Axel a l'intention d'essayer
De passer aussi
Avec l'espoir de revoir Lilli
C'est vrai d'autres ont voulu s'envoler
Je sais qu'ils ont été fusillés
Mais j'aimerais mieux mourir libre
(bis) que de mourir de vivre en prison
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
J'entends cogner mon coeur
Dans soixante treize heures
Je pourrai t'embrasser
Pour mercredi, j'ai tout organisé
Et dans une voiture
A cent mètres du mur
Dans Rudower Allée
Lilli et moi nous viendrons vous chercher
Et quand je lui ai dit qu'Axel revenait
Assise au bord du lit elle s'est mise à pleurer
Dans ses mains sûre de rien
Moi j'ai dit il faut pas t'inquiéter
Sûr de rien dans ses mains
Je riais mais ma tête tremblait
J'entends cogner ton coeur
Dans soixante treize heures
Tu seras fatigué
Tu pleureras et je t'écouterai
Assis au bord du lit
Axel et Lilli
Reprendront le passé
J'aimerais tant que tout soit terminé
Et surtout ne dis pas que tu vas t'évader
Même tous tes amis pourraient te dénoncer
Souviens-toi autrefois
Quand papa a été arrêté
Maintenant je t'attends
Et ma tête recommence à tourner
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
Maman aujourd'hui si je t'écris
C'est pour te dire mon souci
Une chose que je ne comprends pas
Est arrivée au pensionnat
Deux messieurs en manteau long
Au volant d'une traction
Sont venus pour emmener
Notre professeur de français
Lise Altmann, Lise Altmann
Lise Altmann a été arrêtée
Et pendant la leçon d'anglais
Un élève a demandé
A notre maître qui pleurait
Pourquoi ils nous l'ont enlevée
Peut-être à cause de son nom
Ou d'une dénonciation
Moi je ne comprends pas pourquoi
On ne peut s'appeler comme ça
Lise Altmann a été arrêtée
Tu vois mon petit
C'est pareil ici
Ne dis rien à tes amis
Mais jeudi à midi
Ils ont emmené ton père aussi.
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
Les aventures de simon et Gunther ... Stein (Daniel Balavoine / Daniel balavoine - Guy Guermeur)
Le petit gunther
Naquit en 41
Et son frère Simon
Huit ans plus tôt en juin
Au coeur de Berlin
En quarante deux
L'un fit ses premiers pas
L'autre malheureux
Entrait au pensionnat
Dans la même année
Leur père mobilisé
Quitta la maison
Pour aller se cacher
Un mercredi soir
Il était dénoncé
Le jeudi qui suivit
La gestapo vint le chercher
Pour l'arrêter
19 ans plus tard
Descendant rue Bernauer
Simon se pressait
Pour retrouver son grand frère
19 ans plus tard
C'était le 13 août
Année 61
Jour où fut construit le rideau de Berlin
Et comme autrefois
Tout recommençait
Simon et Gunther
Etaient séparés
Effaçant des mains
Leurs larmes qui coulaient
Ils savaient bien qu'un jour
Le pauvre Simon
Pourrait enfin s'évader.
Près du mur
Assis sur le côté
Ma tête dure
Rampait encore
Au pavé lustré
Je le savais
J'arriverais
Mes chaussures
Me faisaient mal aux pieds
Mes mains si sûres
Creusaient encore
Vers la liberté
Quand ils ont tiré
Sur mes idées
Lady Marlène
Toi tu t'endors de l'autre côté
Lady Marlène
A Berlin tu sais rien n'a changé
C'est bien difficile de s'évader
Les hommes en vert ont ...
Près du mur
Vide sur le côté
Ma rage mûre
S'est effondrée
Au bord du fossé
Je la savais
J'y resterais
Lady Marlène
Toi tu t'endors de l'autre côté
Lady Marlène
A Berlin tu sais rien n'a changé
C'est trop difficile de s'évader
Les hommes en vert ont tiré
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
L'ombre des arbres a changé de couleurs
Le grande table envahie de fumeurs
S'allonge et se partage
Et se partage à contre coeur
L'ombre des arbres a pris un air boudeur
A quatre-pattes au milieu des buveurs
J'avance et m'interroge
Le docteur me gette
Son oeil me parle
Ses bras me démêlent de ce brouillard
Je me réveille un peu plus chaque soir
J'ai chaud aux mains Marie
Tu vois ça s'arrange
Le mal est fini
Le docteur me l'a dit
On vivra dans la musique
Et entre le mur et l'oubli
On peut reprendre le voyage
Aujourd'hui je suis guéri
J'ai vu Axel et sa fiancée Lilli
Il est question qu'un jour ils se marient
Elle est encore enceinte
Encore enceinte et c'est joli
Petite Jeanne a douze ans et demi
Quel âge aurait notre frère aujourd'hui
Ici sa place est vide
On vit de silence
Et son visage
Dans nos existences
Parle et Sourit
Son cri s'effance un peu plus chaque nuit
Ref: J'ai chaud aux mains Marie...
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris
Les mots éclatent
Dans le cri mat
Ecoute-moi bien
Crache les phrases
Qui s'écrasent
Sur mon micro
Les atomes claquent
Les dieux bivouaquent
Près de ma maison
Laisse valser et danser
refrain:
C'est entre ma musique et moi
Dans ma musique et mon patois
Que je cascade
Et je me noie
C'est entre la musique et toi
C'est ma musique et ton patois
Qui te respire
Et qui te boit
Mon français craque
Ma voix s'en va
Ne respire pas
Éteins tes yeux
Enroule-toi bien
Dans ta tête
Attends la fête
Dans tes cheveux
Les anglais craquent
Ecoute leurs couacs
Derrière leurs façons
De dandies gris de pluie
Refrain:
C'est entre ma musique et moi...
Je les arnaque
Ecoute ça.
Paroles : Bernard Balavoine. Musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris.
Vienne la pluie
Vienne le vent
Le soleil ne me sert à rien
Mes notes se perdent aux larmes de mes yeux
Ca ne m'empêche pas d'être amoureux
Vienne la pluie
Vienne le vent
Le soleil ne me sert à rien
Et s'il m'ont dit que j'allais mourir
Ca ne m'empêche pas d'être amoureux
Amoureux, amoureux, amoureux
Amoureux
Vienne la pluie
Vienne le vent
Ma tête m'abandonne un peu
Mes notes se troublent aux sourires des heureux
Ca ne m'empêche pas d'être amoureux
Vienne la pluie
Vienne le vent
Et si le printemps s'en souvient
Il dira que huit jours après ma mort
Des larmes sur mon coeur coulaient encore
Pourtant je suis amoureux, amoureux, amoureux
Amoureux
Vienne la pluie, vienne la pluie
Et le vent, et le vent, et le vent, et le vent
Et le vent
Vienne la pluie, vienne la pluie
Et le vent, et le vent, et le vent, et le vent
Et le vent
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi.
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi.
France, tu danses avec moi
Caresse mes doigts
Danse dans mes bras
Dans ce silence
qui parle si bas
Ne me trompe pas
Ne me trahi pas
Fais-moi confiance
Je suis avec toi
Et surtout ne les écoute pas
Ils aimeraient bien tous te séduire
A n'importe quel prix
Pour que tu leur donnes ta voix
France, je ne reconnais
Ni mon côté gauche
Ni mon côté droit
Et quand je pense
A tous ces français
Qui voudraient t'aimer
Mais ne peuvent pas
Les mots de sciences
Qui vont t'étouffer
Viennent de gens qui ne respirent pas
Qui ne t'offrent aucune délivrance
N'oublie pas
France, tous ces mots pour un public
France, tous ces mots démagogiques
Je voulauis te prévenir
Et depuis longtemps déjà
Qu'ils ne font que te mentir
Mais je gardais tout pour moi
J'avais trop peur des lois
France, si tu meurs demain
Tu sauras au moins
Que ce n'est pas moi
Qui tient le manche
De cette arme blanche
Qui au creux des reins
Te transpercera
Et sur tes hanches
Mortes de chagrin
Ils viendront pour essuyer leurs mains
Et pour cacher ta poitrine prieront
Sur tes seins
France, tous ces mots pour un public
France, tous ces mots démagogiques
Ca faisait longtemps déjà
Que je voulais te dire ça
Mais je n'osais vraiment pas
De peur qu'on ne me croît pas
Qu'on se moque de moi
De peur qu'on ne me croît pas
Qu'on se moque de moi
Paroles : Daniel Balavoine. Musique : Bernard Serré
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi.
LUCIE
Lucie
Oh! Lucie
Qu'est-ce qui t'amène
Lucie
Oh! Lucie
Qu'est-ce qui te gêne
Toute la ville t'appartient
Toute la ville est dans tes mains
Le reste n'est qu'histoire ancienne
Tu connaissais déjà la fin
Lucie
Oh! Lucie
C'est pas la peine
Lucie
Oh! Lucie
Que tu reviennes
Tous les hommes te regardent
Ils te salissent de leurs yeux
C'est la manière dont tu te fardes
Qui ressemble à un aveu
Toute la ville t'appartient
Tu le sais bien
La ville t'appartient
Tu le sais bien
Lucie
Lucie
Oh! Lucie
Faut qu'tu comprennes
Lucie
Oh! Lucie
Que tu te souviennes
Ces nuits entières devant la glace
Où je m'inventais de la dignité
Dans le lit, j'embrassais ta place
Et tu voudrais recommencer
Aujourd'hui la vie que je mène
A guéri ma fragilité
C'est la seule chose qui te gêne
Et que tu voudrais m'enlever
Pourtant la ville t'appartient
Tu le sais bien
La ville t'appartient
Tu le sais bien
Lucie...
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions musicales Paledi.
J'me présente je m'appelle Henri
J'voudrais bien réussir ma vie
Être aimé
Être beau gagner de l'argent
Pis surtout être intelligent
Mais pour tout ça
Il faudrait que j'bosse à plein temps
J'suis chanteur je chante pour mes copains
J'veux faire des tubes et que ça tourne bien
Tourne bien.
J'veux écrire une chanson dans le vent
Un air chic et entraînant
Pour faire danser dans les soirées
de Monsieur Durand
Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soit nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu
Pour les anciennes de l'école
Devenir une idole
J'veux que toute les nuits
Essoufflées dans leurs lits
Elles trompent leurs maris
Dans leurs rêves maudits
Pis après j'ferai des galas
Mon public se prosternera
Devant moi
Des concerts de cent mille personnes
Où même le tout Paris s'étonne
Et se lève pour prolonger le combat
Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soit nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu
Pis quand j'en aurai assez
De rester leur idole
Je remonterai sur scène
Comme dans les années folles
J'ferai pleurer mes yeux
Je ferai mes adieux
Et pis l'année d'après
Je recommencerai
(Bis)
Je me prostiturai pour la postérité
Les nouvelles de l'école
Diront que j'suis pédé
Que mes yeux puent l'alcool
Que j'fais bien d'arrêter
Brûleront mon auréole
Saliront mon passé
Alors je serais vieux
Et je pourrais crever
Je me chercherai un Dieu
Pour tout me pardonner
J'veux mourir malheureux
Pour ne rien regretter
J'veux mourir malheureux
Paroles et musique : Daniel Balavoine
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi
Paroles B.Balavoine . Musique : D.Balavoine
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi
On est venu à ton rendez-vous
Mon rendez-vous
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions musicales Paledi.
© Editions Barclays-Morris
Et si tu m'aimes
Si c'est un problème
Je reste quand même
Pour te câliner
Et si j'ai de la fièvre
Je m'endors sur tes lèvres
Et je vide mes peines
En baisers salés
Et si mes larmes te gênent
Me laisse pas m'y noyer
Et toutes mes souffrances
Salissent ta présence
Tu te lèves en silence
Pour mieux me protéger
Me laisse pas m'en aller
Me laisse pas m'en aller
Et devant tes souffrances
Je rêve de puissance
Et la pluie recommence
A mouiller mes souliers
Je t'interdis de me regarder
Quand je commence à pleurer
Et Si je t'aime
Si c'est un problème
Tu restes quand même
Pour tout pardonner
Comme un chien de faïence
Ma pauvre défaillance
Se perd et se balance
Pour finir à tes pieds
Et si tes larmes me gênent
Je viendrai m'y noyer
Et toutes mes souffrances
Salissent ta présence
Tu te lèves en silence
Pour mieux me protéger
Me laisse pas m'en aller
Me laisse pas m'en aller
Et revient, revient l'impuissance
Quand s'écroule Byzance
Tu te lèves en silence
Pour me recouronner
Et Si tu crois que je peux régner
Me laisse pas m'en aller
Et ta seule insolence
C'est de me faire confiance
Un peu de ton absence
Est une infirmité
Je te laisserai pas t'en aller
Si tu m'laisses pas m'en aller
Je te laisserai pas t'en aller
Si tu m'laisses pas m'en aller.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Éditions Barclay-Morris.
Tu cours derrière
Et moi je cours devant
Chaque qu'on s'baigne
Y'a la mer qui descend
Tu viens toujours m'annoncer de mauvaises nouvelles
T'as toujours l'air de penser que j'ai des ailes
Pour voler pour te sauver
J'suis fatigué
Faudrait t'calmer
Tu cours devant
Et moi je cours derrière
J'ai l'impression
Que je fais pas l'affaire
Quand je t'ennuie, tu me dis que j'ai besoin d'air
T'en profites pour t'en aller voir le beau-frère
Et compagnie c'est immoral
C'est pas joli
Tu s'ras punie
Tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi j'en ai pris un coup
Je vis sur les genoux
Et oui, mais tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi, j'en ai pris un coup
J'deviens fou
T'as toujours eu
Un envers naturel
C'est le printemps
Qui fait les hirondelles
Tu disais :"On partagera mariage et vaiselle"
Mais tous les soirs, c'est à mon tour d'aller descendre
La poubelle faut pas s'moquer
La méchanc'té
Te rend cruelle
Tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi j'en ai pris un coup
Je vis sur les genoux
Et oui, mais tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi, j'en ai pris un coup
J'deviens fou
Tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi j'en ai pris un coup
Je vis sur les genoux
Et oui, mais tu me plais beaucoup
Quand tu te pends à mon cou
Moi, j'en ai pris un coup
J'deviens fou
© Editions Barclays-Morris
© Editions Barclays-Morris
DANCING SAMEDI
Même quand la vie fout le camp
On parle encore d'argent
Pour un enterrement décent
Moi face à l'Océan
Je me sens pas bien grand
Je tends les mains vers le vent
Comme un amant.
Sur l'écran en couleurs
De mon téléviseur
Y a que des gens bien
Qui disent : « Y a des soldats qui meurent
pour sauver notre honneur»
A part ça : tout va bien
Marquise
Tout va bien
Viens danser
Refrain :
Le disque tourne bien
La piste glisse bien
Dancing samedi c'est gai
Moi, j'veux danser
Y a pas que des méchants
Ils donneraient même 100 francs
Pour se faire pardonner
Dieu est intelligent
Moi, assis sur mon banc
J'pense à faire un péché
J'veux danser
Refrain :
Le disque tourne bien
La piste glisse bien
Dancing samedi, c'est gai...
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris.
ROUGEAGÈVRE
Elle avait au bout des cils
Un peu du charbon des terrils
Rougeàgèvre
C'est le nom que je lui donnais
Pour ses lèvres colorées
Colorées comic strip
Et sur fond de Belgique
Déhanchée et tragique
Elle m'explique
Rougeàgèvre
Rougeàgèvre
Elle dit : « Même sur les terrils
Tu sais, tout a changé
On voit danser des gilles
Et les arbres ont poussé
Rougeàgèvre
Elle dit : « Pourtant c'était pas facile
Quand mon père étouffé
Revenait de la mine
Et que ma mère espérait
Ta rougeàgèvre
C'est le nom que je lui donnais
Pour ses lèvres colorées
Colorées de tragique
Et sur fond comic strip
Elle m'offre toute la Belgique
Elle panique
Rougeàgèvre
Rougeàgèvre
Au fond de ses yeux
Juste un peu trop grands
Deux enfants hors d'haleine
Patinent l'air absent
Rougeàgèvre
On se mariera peut-être
Oui mais quand je serai grand
Un peu de vie s'arrête
Pour reprendre de l'élan
Rougeàgèvre
C'est le nom que je te donne
Pour tes lèvres colorées
Colorées de Belgique
Et sur fond de tragique
Je lui fais un strip comique
Impudique
Moralement
Moralement pathétique
Moralement pathétique
Sur mes pleurs électriques
Pathétique.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris
MON FILS, MA BATAILLE
Ça fait longtemps que l'es partie
Maintenans
Je t'écoute démonter ma vie
En pleurant
Si j'avais su qu'un matin
Je serais là, sali, jugé, sur un banc
Par l'ombre d'un corps
Que j'ai serré si souvent
Pour un enfant
Tu leur dis que mon métier
C'est du vent
Qu'on ne sait pas ce que je serai
Dans un an
S'ils savaient que pour toi, avant
De tous les chanteurs j'étais le plus grand
Et que c'est pour ça
Que tu voulais un enfant
Devenu grand
Refrain:
Les juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils oea bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Oh Oh Oh
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu'elle s'en aille
Bien sûr c'est elle qui l'a porté
Et pourtant
C'est mai qui construis sa vie lentement
Tout ce qu'elle peut sur moi
N'est rien à côté du sourire qu'il me tend
L'absence a des torts
Que rien ne défend
C'est mon enfant.
Refrain
© Editions Barclays-Morris
10 000 mètres
Je cours
Je me sens à l'aise
J'pourrais m'en tirer
Je cours ça va
Rien ne me pèse
Je suis dans la foulée
Je cours ça me fait du bien
Je cours pour courir
J'ai jamais gagné
Mais pourtant ce soir
Je tiens le train
En faisant attention
Je peux finir premier
Si mon coeur va pas trop vite
J'peux partir mais faut pas que je parte
25 tours, faut qu'j'attaque au 24
Je surveille le 18 et le 4
Alors je sais qu'ils voudraient m'enfermer
Je laisse la corde pour m'dégager
J'me sens bien
J'accélère un peu le train
Faut qu'ils décrochent un par un
Je serre les poings
Je cours
Je cherche un peu d'air
Personne prend le relais
Je cours, j'ai mal
Je penche en arrière
J'ai peur de me noyer
Derrière moi j'entends la mer
Poussée par les vagues
Le public s'est levé
Mes pieds s'enfoncent dans le sable
Quelqu'un me dépasse
L'eau salée dans mes yeux
J'peux même pas dire qui c'est
J'en peux plus ça va trop vite
10 000 mètres
Y a toujours un dernier tour
Dans la vie un dernier jour
Un tour de trop
J'ai tout perdu ça va trop vite
J'en peux plus ça va trop vite
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris.
C'est petit joli c'est doux c'est fort
C'est plein de couleurs
Pour l'amour l'ennui ou pour la mort
Pour sucrer les pleurs
Rouge au coeur
Lipstick pour les hommes
Lipstick pour les femmes
Lipstick for the men
Lipstick for the girls
Pour le monde entier un seul royaume
Bâton polychrome
Pour que les humains ressemblent en vrai
Beaucoup plus à l'homme
Décorum
Lipstick pour les hommes
Lipstick pour les femmes
Lipstick for the man
Lipstick for the men
Lipstîck for the girls
Lipstick para sinores
para sinoras
für die Männer
fùr die Frauen
per signore
per donne
na té tané
na té vahiné
dia panna
dia panni
Miehille
naisille
Paroles et Musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris.
Des coups de poing dans l'âme
Le froid de la lame qui court
Chaque jour me pousse un peu plus vers la fin
Quand je monte sur scène
Comme on prend le dernier train
Même les soirs de drame
Il faut trouver la flamme qu'il faut
Pour toucher les femmes qui me tendent les mains
Qui me crient qu'elles m'aiment
Et dont je ne sais rien
C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui je voudrais crier
Je ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros - un héros
Quand les cris de femmes
S'accrochent à mes larmes, je sais
Que c'est pour m'aider à porter tous mes chagrins
Je me dis qu'elles rêvent
Mais ça leur fait du bien
A coups de poing dans l'âme
J'ai trouvé la flamme qu'il faut
Pour mourir célèbre il ne faut rien emporter
Que ce que les autres n'ont pas voulu garder
C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui je voudrais crier
Je ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros - un héros
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris.
Moi qui ai peur en avion
C'est bien ma veine
C'est la seule solution
A mes problèmes
Pour avoir l'air d'un homme
Je sors mon parabellum
Je rentre dans la cabine
Je dis au pilote
Faudrait pas qu'tu t'débines
Si tu veux qu'on soit potes
J'espère que t'es bilingue
J'vais détourner ton zinc
Où tu vas qu'il me dit poli
J'en sais rien je réponds surpris
Je veux juste être libre
Et savoir le pourquoi
Pouvoir dire ce que j'ai à dire
Mais sans risquer la mort ou pire
Sans qu'on fasse de moi
Ce que je ne suis pas
Mais le pays dont tu parles
Ca n'existe pas
J'aimerais te faire plaisir
Mais ça n'existe pas
Même dans mes souvenirs
Vraiment je vois pas
Je n'ai connu que pire
Je t'en prie crois-moi
Range ton revolver
Je vais t'expliquer, calme-toi
J'voudrais bien t'éviter
D'user de mon flingue
Mais si tu continues
J'fais péter la carlingue
Me regarde pas comme ça
Comme si j'étais un dingue
Si y a rien sur la terre
Qu'est fait pour me plaire
T'as qu'à m'emmener ailleurs
Dans ton univers
Vers un monde construit
Dans un autre décor
Je te parle pas du paradis
Mais d'un sentiment bien plus fort
Où si tu donnes ta vie
On pardonne ta mort
Mais le pays dont tu parles
........................................... Calme-toi
Y'a des gens dans cet avion
Qui pensent autrement
Qui ont la même vie que toi
Mais qui sont contents
Qui suivent comme des moutons
Qui portent leur croix
Qui sont de vrais combattants
Mais chacun pour soi
Y'en a même qui sont bons
Tu dois respecter ces gens-là
Allez donne ton revolver
On va rien te faire
On dira rien à personne
J'en fais mon affaire
C'est vraiment ta dernière chance
Tu peux pas mieux faire
Montre ton intelligence
J'te parle comme un frère
Tu dois me faire confiance
Redescends sur la terre
C'est comme ça qu'un jour plus tard
C'était la déglingue
Chemise cousue sur mesure
J'étais chez les dingues
Ils m'ont piqué ma ceinture
Mes lacets, toutes mes fringues
Toutes les heures, une piqûre
Cachets et seringues
Me font la vie moins dure
Ou me rendent un peu plus dingue
Mais le pays dont je parle
Ca n'existe pas
Mais le pays dont je parle
Ca n'existe pas
Je me sens bien chez les fous
Je me sens chez moi
Ca n'existe pas
C'est comme ça qu'un jour ....
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris
Qui ose dire qu'il peut m'apprendre les sentiments
Ou me montrer ce qu'il faut faire pour être grand
Qui peut changer ce que je porte dans mon sang
Qui a le droit de m'interdire d'être vivant
De quel côté se trouvent les bons ou les méchants
Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant.
La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler
Choisir un train
La vie ne m'apprend rien
J'aimerais tellement m'accrocher
Prendre un chemin
Mais je ne peux pas, je ne sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Je ne peux pas, je ne sais pas
Et je reste planté là
A ceux qui croient que mon argent endort ma tête
Je dis qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s'achète
Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand leurs prêcheurs sont à l'abri de la bataille
La vie des morts n'est plus sauvée que par des médailles
La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler...
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris.
Tout articulé tout fabriqué
Bien programmé pour vous aider
Je suis robot depuis plus de 2 000 ans
J'ai déplacé tous les océans
C'était urgent, je le savais
J'ai réinventé le cycle des saisons
Et vos déserts sont pleins de poissons
Je sais, mes circuits sont usés
J'ai beaucoup travaillé
Faudrait les remplacer
Me laissez pas tomber Oh ! oh ! oh !
J'ai toujours dominé mes envies
Je n'ai jamais trahi
Jamais désobéi
Vous me devez la vie
Vous me devez la vie
Avant la dernière guerre atomique
Si pathétique que j'ai pleuré
J'avais réuni le conseil des savants
Le danger, c'est votre politique
Vos présidents sont dépassés
Mais avant qu'un fou n'appuie sur le bouton
Quittez la terre il est encore temps
Et la terre vous l'avez quittée
Mais moi, je suis resté
Quand vous étiez là-haut
Et je vous ai sauvés Oh oh oh
Si vous voulez m'assassiner
Après ce que j'ai fait
Moi qui vous ai aimé
Je peux tout faire sauter Oh ! oh ! oh !
Pas de problèmes pour me soigner
Vous m'avez fabriqué
J'ai appris à pleurer
Je vais apprendre à tuer Oh ! oh ! oh !
J'ai beaucoup travaillé
J'ai beaucoup travaillé...
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Éditions Barclay-Morris
Et pour faire un disque
Il faut avoir fait tant de chemin
Juste un peu d'ivresse
Et beaucoup de chagrin
Regarder le monde
Et admettre qu'on n'est presque rien
Faire un peu le vide
Et tendre la main
Oh tous les hommes disent que ce n'est pas un crime
Oh tous les hommes disent que ce n'est pas un crime
Oh tout ça n'a qu'une valeur infime
La vie
C'est la vie
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Heure sonne matin
Pleure chagrin
Et repasse le film humide
Du passé dans les yeux
Court bien trop court
Notre amour
Et les appels au secours
Savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut
Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qui l'aiment
Etre heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux
Mais vivre pour toujours
Sans discours sans velours
Sans les phrases inutiles
D'un vieux roman photo
Fleurs fanées meurent
Noir et blanc
Seules couleurs
D'un futur qui est dèjà le passé pour nous deux
Et pourtant il faut vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qu'on aime
Etre heureux malheureux
Vivre seul ou même à deux
Et pourtant il faut vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Etre heureux malheureux
Vivre seul ou même à deux
Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on n'est pas les plus malheureux
Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère du monde
N'est rien à côté d'un adieu
Et pourtant je veux vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux que j'aime
Etre heureux malheureux
Vivre ou survivre
Seul ou même à deux
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Joueur de poker
Et flambeur pour la frime
J'ai le sens des affaires
J'ai même été
Un des meilleurs chasseurs de prime
Avant de vendre ma mère
J'ai tout organisé
Pour détruire la ville
Pour construire des banques
Des salles de jeux subtils
Où tous les paumés en manque
Les lasers les faiseurs de bile
Courent à la ruine
Depuis longtemps
Je sais ce que je veux
C'est de l'or
Je veux de l'or
Toujours acheteur
De tout ce qui coûte le plus cher
Claquer le fric a quelque chose de sublime
Prêteur sur gages
Usurier pour les suicidaires
Exploiteur de la déprime
L'argent n'a pas d'odeur
Surtout quand il brille
J'ai toujours vécu
Pour ce qui scintille
Il vaut mieux que je me taille
Avant de me retrouver sur la paille
Oh oh
Depuis longtemps je sais ce que je veux
C'est de l'or
Oh oh
Depuis longtemps
Je sais ce que je veux
C'est de l'or
Je veux de l'or.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Baisers d'amoureux baisers langoureux
Que le monde est malheureux
J'avais rêvé si fort
D'un autre décor pour ma mort
J'ai voulu t'emmener
Pour une lune de miel
Au San Salvador
Et te faire l'amour
En parlant liberté
Au milieu des morts
En comptant les corps
Mais Dieu que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Depuis que le monde existe
Je dis que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Mais Dieu que l'amour est triste
Oh oh...
Ne jamais miser en fermant les yeux
Tous les jeux sont dangereux
Quand le rêve s'endort
Il n'y a plus de conquistador
On n'a jamais raison
De vouloir parler trop haut
Surtout quand on a tort
Ne pas dire que l'amour
Est ce qu'il y a de plus fort
Car la vie bouge encore
Quand un amour est mort
Mais Dieu que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Depuis que le monde existe
Je dis que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Oh oh...
Et quand le taureau brisé par l'effort
A compris quel est son sort
Pour cesser de souffrir
Il va donner sa vie au matador
Dans ses yeux on voit plus
De pardon pour le tueur
Que pour les picadors
Celui qui se fait gloire
De supporter le mal
Est beaucoup moins fort
Que celui qui s'en sort
Mais Dieu que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Depuis que le monde existe
Je dis que l'amour est triste
Mais Dieu que l'amour est triste
Oh que l'amour est triste
Oh oh...
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Éditions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Dis-moi combien il faut que je te paye
Pour m'inventer une nuit de soleil
Réponds-moi
Les flics m'ont dit que tu n'as pas ton pareil
C'est peut-être eux qu'il faudrait qu'on surveille
Quand on voit
La pauvreté du soir
Roman du désespoir
Photo d'un peuple qui s'endort
Au fond des couloirs
Je sais parfois que l'amour se monnaye
Je ne peux pas te donner plus que ma paye
Comprends-bien
Aujourd'hui c'est ma première lune de miel
Dans ce quartier où l'homme de loi se fraye
Un chemin
A coup de représailles
En serrant les tenailles
Autour d'un peuple
Dont on paiera les funérailles
Oh soutiens-moi
Porte-moi à bout de bras
Faire l'amour ça sert à ça
Soulève-moi
Serre-moi fort
Prends-moi au creux de ton corps
Fait pleuvoir les perles d'or
Cris multicolores
Méfie-toi de la dictature qui sommeille
Le bruit des bottes est un mauvais réveil
Et crois-moi
La vraie lumière n'est pas celle du vitrail
N'oublie jamais le revers de la médaille
Souviens-toi
Que l'homme qui travaille
Ne sera pas de taille
En face d'un pouvoir
Qui a tout prévu pour la bataille
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Arrivé mois de mai
Le printemps
Beau bébé adorer
Sa maman
Les bobos ça fait pleurer
Et faut pas t'inquiéter
Y a pas de bon numéro c'est tout
Pas de clé
Tu ne peux pas tricher
Faut même pas essayer
Y a pas de bon numéro...
Au lycée bien noté
Très content
Prof d'anglais décolleté
Provoquant
Amour fou t'es renvoyé
Faut pas t'inquiéter
Mal aimé mal marié
Et pourtant
Secrétaire diplômée
T'aime tant
Pas facile de divorcer
Oh faut pas t'inquiéter
Y a pas de bon numéro c'est tout
Pas de clé
Tu ne peux pas tricher
Faut même pas essayer
Y a pas de bon numero...
Remarié c'est raté
Grisonnant
Les enfants révoltés
Décevant
C'est la crise t'es licencié
Faut pas t'inquiéter
Retraité fatigué
Cheveux blancs
Un passé patiné
Hors du temps
Tu pleures et t'as des regrets
Faut pas t'inquiéter
Y a pas de bon numéro c'est tout
Pas de clé
Tu ne devais pas tricher
Pourtant t'as essayé
Y a pas de bon numéro.
Paroles : Patrick Dulphy. Musique : Daniel Balavoine.
© Éditions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Comme ces enfants de putains qui chantent
Les années soixante
Style Bob Dylan
Qui nous refourguent des chansons de rien
Juste pour nous piquer nos femmes
Petits malins chanteurs de demain
Sur de grands refrains d'hier
Piquer un sac même à un vieux
Y a vraiment pas de quoi être fier
Ni être heureux
Alors je dis
Oh oh oh oh chanteurs de charme
Oh oh oh oh rendez-nous nos femmes
Oh oh oh oh vendeurs de larmes
Oh oh oh oh trafiquants d'armes
Oh oh oh oh tous trafiquants d'armes
Oh bluesmen en paille et mal appris
Dégueulent dans micros et amplis
Qui tournent le dos à Rossini
Débutant comme des stars finies
Révolutionnaires qui comptent pour du beurre
A l'ombre d'une ville en pleurs
Piquer un sac même à un vieux
Y a vraiment pas de quoi être fier
Mon petit gars
Ni être heureux
Alors je dis
Oh oh oh oh chanteurs de charme
Oh oh oh oh rendez-nous nos femmes
Oh oh oh oh vendeurs de larmes
Oh oh oh oh trafiquants d'armes
Oh oh oh oh tous trafiquants d'armes
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Éditions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Viens danser
Viens frôler la mort
Dans l'armée
Oh le rythme a du corps
Faut t'allonger te planquer
Eviter les balles doum doum
Si tu tires pas le premier
Ou si tu fais trop le clown
Y a ta tête qui va faire boum
Quand la guerre est déclarée
Faut se lever saluer
Pour le pouvoir d'un seul homme
En tuer des milliers
Ça fera une fête pour danser
Gros sous-marins
Et jolies croisières
Ça fait rêver
Les beaux militaires
Toujours d'accord pour partir
Jamais sûr de revenir
Pour qui vient de se marier
La guerre y a rien de pire
Sauf pour qui aime frémir
Quand les couleurs sont hissées
Faut se lever saluer
Et la fanfare va jouer
Un air pour les encourager
Ce rythme a ses qualités
Une vie de chien
Moi ça me fait pas peur
Obéir
C'est peut-être le bonheur
Pas besoin d'avoir d'idées
On nous fournit la rancoeur
Quand l'uniforme est porté
On comprend mieux sa valeur
Prestige pour les jolis coeurs
Si vous passez sur la place
Pour venir me ramasser
Surtout ne cherchez pas la trace
C'est dans le dos qu'on m'a tiré
Devinez dans quel sens j'allais.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Au revoir au revoir Au revoir au revoir
S'en aller de la ville
Sans autre envie
Qu'un peu de réconfort
Tranquille
Emporté par le style
D'une chanson sans effort
Où la vie est cachée par des mots inutiles
Au revoir au revoir Au revoir au revoir
Pouvoir laver le ciel
Tout effacer
Ne rien recommencer
Ou peut-être
Essayer de trouver
Pour s'éloigner de l'enfer
Un bateau rose et vert qu'on enterre dans la mer
Au revoir au revoir Au revoir au revoir
Faire la part des choses
Se dire que l'on ose
Tout remettre en cause
Et partir Au revoir au revoir Au revoir au revoir
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
La muraille
Tremble et se fend comme un coeur
Qui éclate en deux
Et la femme
Entre dans l'Histoire
Comme arrive l'oeuvre de Dieu
L'homme naît sans mémoire
Reconnaît l'Eve qu'il veut
Brise l'avenir
Et nous fait monter aux yeux
Les sanglots
Le péché leur fait chaud
Dieu que c'est beau
Oh que c'est beau
La muraille
Penche et se tord
Pour faire un toit aux amoureux
Et la femme au ventre arrondi
Se remplit d'un nouveau feu
L'homme sur l'avenir
Met ses mains et fait un voeu
Eve doit souffrir
Pour faire naître sous nos yeux
Le héros
Qui sort sous les bravos
Dieu que c'est beau
Oh que c'est beau.
C'est de l'amour
Et le fruit du péché est très beau
L'enfant crie
Dieu que c'est beau
L'ordre est nouveau
Même la foule crie
Admire l'enfant sorti des eaux
La terre tourne
Oh Dieu que c'est beau
Oh que c'est beau
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre
Petite jaune au boulot
Courbée l'échine
Femme douce vit dans les nuits câlines
En bleus de Chine
Aux frontières de Shanghaï
Faut bien qu'elle travaille
Pour nourrir
Nourrir ses fils
Et dans le monde c'est partout pareil
Pour la femme veuve qui s'éveille
Comme celle de Koustanaï
Dont l'amant n'est qu'un détail
Mort au camp de travail
Seul champ de bataille
Oh inconnue
Dont la peine insoutenable
Est insoutenue
Met son cœur à nu
Fait comme une entaille
Une entaille
Petite noire en tempo
Pilait le mil
Bébé dans le dos penchée sur une terre
Lâche et hostile
Fille du peuple Massaïs
Sue à son travail
Gardant le sourire
Et dans le monde c'est partout pareil
Pour la femme veuve qui s'éveille
L'ennemi t'assaille
Autour de toi resserre ses mailles
Femme de Shanghaï
Ou de Koustanaï
Du peuple Massaïs
Veuve d'un monde qui défaille
Rien ne peut égaler ta taille
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris / Rougeagèvre
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris / Rougeagèvre
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris / Rougeagèvre
Sous la torture
Derrière les murs
Les yeux remplis d'effroi
L'homme aux voeux purs
Souffre et endure
Les coups sourds de la loi
Noyés par les bulles rouges
Ses mots muets
S'élèvent et s'écrasent sur la paroi
L'écrivain plie mais ne rompt pas
Ressent une étrange douleur dans les doigts
Délire en balbutiant qui vivra vaincra
Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête
A court d'idées
Ils t'ont coupé
Et ta langue et les doigts
Pour t'empêcher
De t'exprimer
Mais ils ne savent pas
Qu'on ne se bat pas
Contre les hommes
Qui peuvent tout surtout pour ce qu'ils croient
Et l'homme infirme retrouve sa voix
Défie le monde en descendant de sa croix
Et sort la liberté de l'anonymat
Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête
Frappe avec ta tête...
© Editions Barclays-Morris / Rougeagèvre
Petite foule danse
Autour d'un corps s'endormant
Douceur immense
Pour le départ d'un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l'artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l'herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fêtent mon enterrement
Cendres folles et s'envolent
Sous les yeus pâles et contents
Et s'unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et à jamais
Restent en suspens
Et j'ai souvent souhaité
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s'éteint
Et m'en aller
En gardant le sentiment
Qu'ils vivront éternellement
Et simplement
Qu'ils fassent que nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fêter mon enterrement
Père et mère soeurs et frères
Je vous aime puissamment
N'adressez aucune prière
Où que j'aille je vous attends
La poussière vit hors du temps
Il faut rester à la lumière
Dansez buvez en me berçant
Que je vous aime en m'endormant.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Parti à la nage oh eh oh
Parti à la nage
Pour voir le fond de l'eau
Voir le fond de l'eau oh eh oh
Et du fond de l'eau
Voir passer les bateaux
Passer les bateaux oh eh oh
Et voir les images
Paisibles et sans défaut
D'une mer sauvage
Juste en changeant de peau
Poisson dans la cage à oiseau
Oiseau sans plumage
Parti par les ruisseaux
Vers les fleuves sages oh eh oh
Et les fleuves sages se mêlent aux rouleaux
Des océans chauds oh eh oh
Mais dans les bagages
Une illusion de trop
Croire que tout est beau
Sous le niveau zéro
Et souvent la mer
Laisse un goût si amer
Quand un ami comme un frère
Tombe de trop haut
On ne pouvait plus rien faire
C'est écrit sur son tombeau
Parti en faisant
Un voyage de trop
C'est la dose qui l'a mis k.o.
Qui est le coupable oh eh oh
L'horizon trop noir
Ou le trouble de l'eau
Pourquoi l'enfant sage oh eh oh
Cherchait le mirage
Ailleurs que dans sa peau
Poisson dans la cage
Ne pourra jamais
Expliquer aux oiseaux
Qu'on voit toujours trop gros
Sous le niveau zéro
Et souvent la mer
Laisse un goût si amer
Quand un ami comme un frère
Tombe de trop haut
On ne pouvait plus rien faire
C'est écrit sur son tombeau
Parti en faisant
Un voyage de trop
C'est la dose qui l'a mis k.o.
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
Quand les canons résonnent
Comme pour annoncer le mauvais temps
Les femmes frissonnent
Et sous leurs jupons cachent les enfants
Elles prient la madone
Blessent leurs genoux en suppliant
Mais qu'est-ce qu'elle leur donne
En échange de leur dévouement
Revolucion
Crache la douleur des mots
Si les cris viennent de la peau
Revolucion
Sous les éclairs des couteaux
Glissent les lames le long du dos
Revolucion
Mère du dernier sursaut
Met du sang dans les sanglots
Comme on porte une couronne
Elles ont la peur sur leurs visages ruisselants
Espérant la maldonne
Elles frappent leurs poitrines en défilant
Pieusement questionnent
Est-ce que disparus veut dire vivants
Faut-il qu'elles pardonnent
Pour croire que leurs morts ne sont qu'absents
Revolucion
Crache la douleur des mots
Si les cris viennent de la peau
Revolucion
Sous les éclairs des couteaux
Glissent les lames le long du dos
Revolucion
Mère du dernier sursaut
Met du sang dans les sanglots
Et quand les canons résonnent
Les femmes aux regards bouleversants
Défilent inlassablement
Chaque jeudi que Dieu donne
Soutenues par la Madone
Loin des yeux de l'Occident
Près des canons qui résonnent
Les femmes aux regards bouleversants
Défilent inlassablement...
Paroles et musique Daniel Balavoine.
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre.
UN ENFANT ASSIS ATTEND LA PLUIE
La braise cachée de cendre est en vie
Comme la fleur
Eblouie
Timidement sort de l'ortie
L'horizon se déplie
En ouvrant son toit
Le ciel enfante un soleil qui tire
La mémoire de l'oubli
Et les yeux grands ouverts
Délivrés de la nuit
Je sais que quelque part
Un enfant assis
Attend la pluie
L'enfant séché sur le sol d'Erythrée
Les traits tirés
Tire un trait
Sur cette terre aride et ridée
Dont il a hérité
En refermant son toit
Le ciel enterre un soleil qui meurt
Mais la mémoire survit
Et les yeux grands ouverts
Prisonniers de la nuit
Il me reste l'image
De ce corps meurtri
Qui pousse un cri
Entend ce cri
Entend ce cri
Son lit de poussière a besoin de pluie
Fleuve de pierre
De ces yeux lunaires
Ses larmes sèches n'ont pas de prix
Tombe la pluie
Paroles et musique Daniel Balavoine.
Dans le vertige et le doute
Comme une armée en déroute
Qui attend
Qu'une étoile guide sa route
Dans ce vide que je redoute
Je t'attends
Je refais l'histoire
Tout va vite
Paumé dans le noir
Tout va trop vite
Ça fait déjà trop longtemps
Depuis ton départ
Tout va vite
Tu m'as laissé dans le brouillard
Dis-moi vite
Si c'est trop tôt ou trop tard
Ne parle pas de malheur
Tu me fais trop mal
Et sur mes Polaroïd
Je te dessine une ride
Je t'attends
Il faut que tu sois lucide
Te vieillir est un suicide
Mais j'attends
Et dans ma mémoire
Tout va vite
Quand je veux te voir
Tout va trop vite
Ça fait déjà trop longtemps
Depuis ton départ
Tout va vite
Tu m'as laissé dans le brouillard
Dis-moi vite
Si c'est trop tôt ou trop tard
Ne parle pas de malheur
Tu me fais trop mal
Chorus
Je perds la mémoire
Tout va vite
Je veux te revoir
Tout va trop vite
Paroles et musique Daniel Balavoine.
AIMER EST PLUS FORT QUE D'ÊTRE AIMÉ
Toi qui sais ce qu'est un rempart
Tu avances sous les regards
Courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés
Si tu parles il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards
Courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger
Toi qui as brisé la glace
Sans que rien ne remplace
La vérité
Et qu'il n'y a que deux races
Ou les faux ou les vrais
L'amour te porte dans tes efforts
L'amour de tout délie du secret
Et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d'être aimé
Toi qui sais ce qu'est le blasphème
On ne récolte pas toujours
Ce qu'on sème
Tu connais l'ambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine
Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse
Pour t'étouffer
Mais pour couler le brise-glace
Il faudrait un rocher
L'amour te porte dans tes efforts
L'amour de tout délie du secret
Et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d'être aimé
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu'on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec l'air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l'encre vide un désert
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoile sur les rochers
Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l'eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau reste à faire
Et je cours...
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris / Editions Bicycle
Petite rue de casbah
Au milieu de Casa
Petite brune enroulée d'un drap
Court autour de moi
Ses yeux remplis de pourquoi
Cherchent une réponse en moi
Elle veut vraiment que rien ne soit sûr
Dans tout ce qu'elle croit
Ta couleur et tes mots tout me va
Que tu vives ici ou là-bas
Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est là
Ce n'est pas un problème pour moi
L'aziza
Je te veux s i tu veux de moi
Et quand tu marches le soir
Ne tremble pas
Laisse glisser les mauvais regards
Qui pèsent sur toi
L'aziza ton étoile jaune c'est ta peau
Tu n'as pas le choix
Ne la porte pas comme on porte un fardeau
Ta force c'est ton droit
Ta couleur et tes mots tout me va
Que tu vives ici ou là-bas
Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est là
Ce n'est pas un problème pour moi
L'aziza
Je te veux si tu veux de moi
Chorus
L'aziza ta couleur tes mots tout me va
Danse avec moi
Que tu vives ici ou là-bas
Ce n'est pas un problème pour moi
L'aziza
Je te veux si tu veux de moi
L'aziza
Si tu veux que ta vie soit là
Il n'y a pas de loi contre ça
L'aziza
Fille enfant du prophète roi
Paroles et musique Daniel Balavoine.
Je vous parle de ces drôles de soirs
Qui font qu'on se sent comme sur un sol mouvant
De ces instants bizarres
Où tout paraît beaucoup trop grand
La nuit prend un goût de Gardénal
Quand on n'aperçoit plus la lueur du phare
Que l'eau entre dans les cales
Le plus beau devient si banal
Qu'on aurait envie
D'affaler toutes les voiles
Le blues est blanc
Quand le coeur broie du noir
Quand tout nous sépare de notre histoire
Le blues est blanc
Quand le coeur broie du noir
Pour la mort on verserait des arrhes
Et dans le cafard
On ne sait même plus dans quel sens on rame
On croit qu'on a perdu la flamme
Faut pas pleurer ce n'est pas un drame
On a tous eu un jour ce genre d'état d'âme
Et aspiré par la lame
On a peur même des télégrammes
On voudrait changer
Mais changer pour quel programme
Le blues est blanc
Quand le coeur broie du noir
Quand tout nous sépare de notre histoire
Le blues est blanc
Quand le coeur broie du noir
Pour la mort on verserait des arrhes
Et dans le cafard
On ne sait même plus dans quel sens on rame
On croit qu'on a perdu la flamme
Et dans le cafard
Faut pas pleurer faut pas faire de drame
On a tous eu ces états d'âme
Paroles et musique : Daniel Balavoine.
© Editions Barclays-Morris / Editions Bicycle
Partir effacer sur le Gange
La douleur
Pouvoir parler à un ange
En douceur
Lui montrer la blessure étrange
La douleur
D'un homme qui voudrait trouver
En douceur
Au fond de lui un reste de lueur
L'espoir de voir enfin un jour
Un monde meilleur
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l'envie
Où est le sauveur ?
Et chaque nuit le peuple danse
En douceur
Croit qu'il peut exorciser
La douleur
Puis lentement quitte les transes
En douceur
Alors revient dans sa conscience
La douleur
Au fond de lui sent cette peur immense
De voir mourir ce sentiment d'amour intense
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l'envie
Où est le sauveur ?
Paroles et musique Daniel Balavoine